Les sommiers

Sommier : Coffre en bois dont la table supérieure est percée de trous dans lesquels reposent les pieds des tuyaux, et qui permet de distribuer le vent retenu sous pression dans la laye vers les différents tuyaux que l'organiste voudra faire entendre. Laye : Partie intérieure du sommier contenant l'air sous pression, et où se trouvent les soupapes Dictionnaire Orgue en France

Les sommiers sont de Callinet. Ils datent donc de 1844 Les tuyaux du grand orgue et du récit sont répartis sur deux sommiers. Les rangs correspondent alternativement aux jeux du grand orgue et du récit. Dans le buffet, la répartition entre les deux sommiers se fait par demi-ton : • A gauche, Do-Ré-Mi-Fa#-Sol# … • A droite : Do#-Ré#-Fa-Sol … Chaque espace troué est recouvert par une règle mobile correspondant à un jeu (tous les tuyaux de même timbre).

Ci-dessus : la table (dessus) d’un sommier Ci-contre : inérieur d’un sommier (laye)

L’étanchéité au vent entre les pièces séparant les espaces menant le vent aux tuyaux est assurée par une aplanation parfaite entre les pièce en bois et par un contre-collage de peau.

Le papier bleu posé à l’aie de colle chaude assure l’étanchéité du sommier. Certains morceaux de papier datent de Callinet

La soupape (ci-contre) placée dans le sommier permet de distribuer le vent à tous les tuyaux d’une même note. On remarque la rainure recevant le ressort et la patte de cuir assurant la souplesse pour l’ouverture et la fermeture.

L’étanchéité entre l’extérieur et l’intérieur du sommier se fait par les boursettes en cuir. Un appui sur une touche pousse sur le crochet pour actionner la soupape. Boursette : Morceau de peau disposé à l’intérieur de la laye, permettant de laisser passer la mécanique des notes tout en préservant une parfaite étanchéité. Dictionnaire Orgue en France